Maintenant que la poussière est retombée

Avec un peu de recul et dans le confort de notre bon chez-soi, il est plus facile de verbaliser les émotions de la journée du 18 septembre.  Voici ce qui c'est passé avec quelques détails:

Encore une fois, nous déjeunons au petit kulinichi. En quittant, notre voisin de table me dit : ‘’Bonne journée Madame’’.  Je suis restée un peu bouche-bée.  Je ne m’attendais pas à ça, il faut dire que Kharkiv est une ville universitaire. C’est peut-être un professeur de français.  Ce matin nous nous promenons dans les rues de Kharkiv.  Nous nous rendons dans un marché de kiosques immenses qui vendent de tout; pièces automobiles, nourritures, premières nécessités, jouets jusqu’à des vêtements (très peu d’électronique).  C’est un bon point de repère car nous allons devoir l’habiller de la tête aux pieds.  Un enfant adopté sort de l’orphelinat avec rien, et quand on dit rien c’est rien.

Nous n’avons pas eu de téléphone nous annonçant le verdict sur le droit de visite de la mère biologique.  Sans doute la directrice nous avisera à notre arrivée tantôt?

Nous avons dîner chez Puzata Hata, c’est une chaîne de restaurant (dont le plus beau à Kiev est dans le quartier de Podil) et celui-ci à Kharkiv est comparable.  La nourriture est diversifiée pour chacun de nos goûts et nous avons juste à pointer ce que nous voulons car notre vocabulaire russe s’améliore mais nous avons des limites.  Le prix est également raisonnable (159 grivnas (21$) pour 3 adultes et 1 enfant).

Nous reprenons encore un taxi pour l’orphelinat.  Nous apportons un super jeu pour le petit.  Quel enfant peut résister à des jeux sur le ipad-mini? 

Nous faisons un petit arrêt au bureau de la directrice afin de savoir si elle a eu des développements concernant la décision de la visite parentale de la mère.  Nous devons nous asseoir car elle semble dire ou dévoiler beaucoup d’informations.  Elle n’a pas eu la décision qui devrait venir vendredi.  Elle nous apprend que le grand-père était ici à midi.  Il est veuf et il s’est marié afin d’améliorer ses chances d’être tuteur de son petit-fils (décision de la cour rejetée).  Lors de l’opération du petit afin de séparer ses doigts, la mère était à son chevet (pour les 3 opérations).  Même si elle n’a pas le droit de visite, l’hôpital n’a pas appliqué ce jugement d’interdiction (date des 3 opérations : 2010, 2011 et 2013).  Le petit se souvient probablement de sa mère et de ses petites attentions affectueuses de cette année.  Le grand-père aussi était présent à l’hôpital.  Finalement, les commentaires qui nous font mal.  La directrice a demandé au petit garçon s’il nous trouvait gentils? Oui. Veux-tu qu’ils reviennent? Non.

Nous sommes allés le voir, il écoutait de la musique dans la petite salle.  Il a vue Valentina et s’est vite retourné.  C’est les autres petits garçons qui lui ont tapé sur l’épaule pour lui dire que nous étions là.  Son attitude avait changé.  Valentina lui a demandé, s’il avait fini ses devoirs, ce qu’il avait appris… etc. Très bonne introduction mais il n’était pas très réceptif.  Il ne nous regardait pas. Valentina lui a posé la question sur notre présence et s’il était content? Non.

Es-tu sûr? Veux-tu y penser? Non.

Est-ce que tu veux qu’on revienne? Non.

Ton grand-père? Il est venu mais je ne l’a pas vu.  Mes parents et mon grand-père préparent les documents légaux pour venir me chercher.

C’était fini pour nous.  Nous avons quand même tenté le tout pour le tout.  Nous avons sorti le ipad.  Nous avons essayé de lui montrer les photos de nous, où nous vivons, ce que nous faisons.  Tout ce qu’il voulait c’était les jeux.  Il arrêtait toujours la petite présentation que pitchounette avait fait avec de la musique pour essayer tous les types de jeux que nous avons.  Nous lui avons retiré le ipad quand il a dit clairement à Valentina qu’il voulait rien savoir de nous.

Pitchounette était sur le bord des larmes quand je lui ai demandé de ne pas pleuré pour pas qu’il éprouve de satisfaction à notre rejet. Même l’attitude de R. était différente.  Nous sommes convaincus du rôle négatif de la directrice et de son entourage ainsi que des liens qui sont été entretenus avec une mère dont les droits parentaux sont déchus.

Nous avons quitté à 17:20.  Nous avons décanté un peu à l’appartement pour ensuite noyer notre chagrin dans un restaurant italien avec une bonne bouteille de vin.

En soirée, nous avons donc aviser nos familles et réservés nos nouveaux billets de trains et d’avions. 

Depuis ces quelques lignes, nous sommes de retour au bercail et analysons les dernières semaines et ce qui en a résulté.  On ne peut se cacher des coûts de cette aventure, tant monétaire qu’émotionnel mais notre désir d’élever un second enfant demeure.

L’aventure prise deux est envisagée?

Retour vers le bercail

Il est difficile d'écrire ses quelques lignes, je ne peux expliquer toutes les raisons en ce moment mais nous sommes sur le chemin du retour à la maison.

Notre persévérance n'a pas porté fruit cette fois-ci.

Dans quelques jours, une fois que la poussière sera retombée, une publication fera état de ce que nous avons vécue.

Deuxième rencontre

Puisque notre possible fiston va à l’école, nous pouvons renforcir nos liens avec lui qu’en après-midi, soit de 16 à 18:00.  Nous avons donc l’avant-midi pour faire du tourisme dans la ville.  Valentina qui ne veut pas faire les 100 pas à l’appartement toute seule vient avec nous.

Nous visitons en premier le monastère Pokrovsky.  De l’extérieur ça semble grandiose mais la partie accessible aux fidèles est limitée et un fait étrange le plafond est restreint.  Je me sens un peu à l’étroit.  N’empêche que j’ai quelques pensées à chaque icône afin que la suite des évènements se déroulent bien. 

 

On s’attarde dans un joli parc qui nous amène à la Cathédrale de l’annonciation.  Un vaste espace, digne de l’empreinte qu’il occupe.  Nous sommes plusieurs à expliquer nos requêtes aux icônes.  J’étais contente d’être accompagné de Valentina, car elle a remarqué que nous pouvions accéder au sous-sol qui nous amena vers des petites chapelles; très coquettes et discrètes.

 

Nous avons prix le métro sortie Université (qui est superbe), pour nous rendre sur la place de la liberté, vaste place avec des bâtiments d’états et une immense statue de Lénine.

Nous dînons à un petit resto près de l’appartement, Favorite 44.  Très bien, il y a un menu de type trio pour le midi.

Rassasié et reposé, nous partons à 15:30 pour l’orphelinat.  Nous avons la permission de la directrice pour sortir dehors mais l’éducatrice dit que dès que tous les enfants auront fini leur devoir nous allons pouvoir sortir avec le groupe.  Le petit semble heureux de nous voir.  En attendant, nous allons encore jouer dans la petite pièce (qui sert de cafétéria pour le groupe).  Il apporte les toupies que nous lui avons donné hier.  C’est comique car il a un petit air taquin et coquin (sans malice).  On joue un peu mais ce qui l’intéresse c’est le ballon d’hier.  Nous lui sortons un autre jouet, des petites autos à volant d’inertie.  Naturellement, il joue intensivement avec R..  Pitchounette et moi sommes un peu à l’écart mais je préfère qu’il s’attache à R. afin de voir tous les avantages d’un père dans la vie d’un petit gars.  Ce que sa mère ne peut lui offrir.

Vers 17:30, il rejoint ses petits amis dans le passage et joue avec les petites voitures.  On s’amuse un peu avec eux mais c’est étrange comme sensation.  À 18:00, nous devons quitter et nous lui disons au revoir et à demain.  Tous les petits garçon, nous renvoyaient ces salutations.  Nous avions vraiment l’impression qu’ils trouvaient tous que notre futur petit était chanceux.
Pour souper, nous avons découvert la chaîne de restaurant ‘’Fresh Line’’ qui servent des sous-marins avec la garniture de notre choix; délicieux et raisonnable comme prix.  Valentina nous aide grandement à commander, c’est quasiment trop facile.  Nous allons perdre tout notre vocabulaire russe/ukrainien.  On commençait à être bon.

Première rencontre

Enfin, notre première visite.  Nous nous sommes rendus à la mairie de la ville qui regroupe divers services, tels que les centres de jeunesse et services sociaux.  Nous avons l’autorisation locale de se présenter à l’orphelinat mais seulement à 13:00 car le petit garçon est à l’école.  Il doit être intelligent car il fréquente l’école de quartier au lieu de l’école de l’orphelinat.

En attendant, nous allons au Gorkyi park, qui est absolument génial et contient des manèges avec des décors dignes de films et sans oublier un aménagement paysager impeccable contenant de jolies statues enfantines.  Pitchounette est aux anges, et elle libère un peu d’énergie.

Nous allons à la mairie chercher la travailleuse sociale et nous allons en direction de l’orphelinat qui ressemble au modèle que je retrouve sur les blogues des autres adoptants.  Nous avons un portrait de son histoire de famille et un bilan de santé.  Il arrive enfin dans le cabinet de la directrice.  Pauvre petit, ça doit être un peu intimidant avec 8 adultes et une pitchounette qui le regardent.  Il répond avec aise, il semble intelligent et n’accuse pas trop de retard (couleur, chiffre).  Il est vraiment mignon avec son uniforme scolaire, je craque déjà pour lui.

La seule problématique qui demeure maintenant vient du fait que la mère a fait une demande pour effectuer un droit de visite (2 fois par semaine) et nous arrivons à temps car le juge doit donner sa décision ce mercredi (18 septembre).  Voilà 3 ans, la mère s’est vue déchoir de ses droits parentaux car elle est alcoolique et amorale (terme employé par la traductrice).  Nous lui donnons un petit cadeau :  un petit jeu de toupie Ninja Lego.  Il ne veut pas ouvrir la boîte.  Il la tient fort dans ses mains et n'a de yeux que pour ce cadeau. Cette visite auprès de l’enfant dura un peu plus de ½ heure.  Il doit dîner, se changer et nous devons revenir à 16:00 jusqu’à 18:00.

De retour à l’orphelinat en fin d’après-midi, on joue au petit jeu de toupie Lego.  Même si on ne parle pas la même langue, on se débrouille.  Il pense même que nous parlons Anglais.  En général, les orphelinats ne parlent pas trop de sujet comme d'adoption ou de foyer d’accueil mais on voit déjà chez lui que ça le chicotte.  On s’amuse à faire une compétition d’avion en papier, qui se transforme en bataille de boulettes de papier.  Nous avons apporté un ballon de foot (de l’Euro 2012) et on n’a rien cassé car nous sommes à l’intérieur et nous n’avons pas l’autorisation de sortir dans la cour avec lui (même si on demeure dans l’enceinte de l’orphelinat). 

Le contact est établi, il ne reste qu’à le solidifier.

Direction Kharkiv

Ce matin, nous faisons les courses de dernières minutes pour notre voyage en train vers Kharkiv.  À la gare, je remarque les fresques et les magnifiques chandeliers; je n’avais pas pris le temps de m’attarder la dernière fois.  Ksenyia nous demande d’attendre à un endroit en particulier pour aller voir si notre nouvelle interprête arrive. Pendant ce temps, un homme vient nous parler en Ukrainien, il est très insistant et disons que j’ai hâte qu’il quitte.  Après 10 minutes, nous sommes enfin seul.
Nous rencontrons Valentina, qui est très gentille. Nous embarquons dans notre wagon et filons à vive allure (160 km/h en pointe) à 13:37.  Les feuilles revêtent déjà leur couleur automnale.  Les champs de tournesol ont maintenant la mine basse et de couleur brunâtre.  De temps à autres, on aperçoit des petites maisonnettes dont leur cour donne sur les voies ferrées.  Ces cours servent plutôt de potagers pour subvenir aux besoins de la famille.  Les vaches, les brebis, les oies et les poules broutent parmis tout celà.  La vitesse du train m’empêche de prendre des photos convenables mais les images me sont gravées dans ma mémoire.  Il faut dire que l’autre image qui sera conservée dans ma mémoire est une babouchka courbée vers l’avant, supportant le poids de ses annés, vêtue d’une robe et d’un foulard sur la tête qui marche à l’aide d’un bâton de bois suivi d’un maigre chien tout gris.

Ce qui est intriguant est la présence de potager entretenu près des voies ferrées (aux croisements de route) loin de toute habitation.  Qui les entretien? Qui mange ces légumes?  Il pleuvait à Kiev, il pleut à Kharkiv mais entre les deux nous avions des belles percées de soleil.  Ça fait du bien au moral.
On arrive à Kharkiv à 18:11.  Valentina nous informe que nous aurons 2 appartements jusqu’à mardi car elle n’a pas trouvé un appartement avec deux chambres.  Afin de limiter les coûts, elle va habiter avec nous.  Ce que nous voyons de la ville en le serpentant en taxi, nous semble assez bien.  Je m’impose au moins la visite des deux cathédrales.  Nous arrivons à l’appartement mais nous attendons la venue de la propriétaire.  Une attente d’au moins une demie heure semble interminable pour une petite fille qui s’ennuie.  Enfin dans notre appartement, la cuisine est rénovée et très luxueuse, un salon tout en longueur, une chambre spacieuse.  Le seul bémol est la douche où le pommeau est à la hauteur de la baignoire et aucun moyen de le fixer au mur.  Cette installation limite la durée des douches…

Nous sommes allés manger au ‘’Bufet’’ qui est un petit resto dans un demi sous-sol dont leur spécialité est la pizza.  Nous avons mangé pour 59 uah (7.7$) soit pour les 3 adultes et un enfant incluant les rafraichissements.  C’était délicieux, pas étonnant que la place était bondée de monde à 20:30.
Valentina doit appeler la mairie demain matin pour savoir à quelle heure ils peuvent nous recevoir et s’informer si nous pouvons voir notre fils dans la journée. 

Valentina est au courant du dossier et des problématiques, nous allons en savoir plus demain.

Préparatifs pour notre départ vers Kharkiv demain

Par une journée pluvieuse, nous allons magasiner quelques souvenirs qui ne prennent pas trop de place.  Nous avons déniché une casquette des futurs Jeux Olympiques de Sochi 2014!  D’un point de vue géographique, nous sommes très proches.  Mais jusqu’à présent avec toutes nos marches et flânerie,  nous n’avons jamais aperçu ces précieux objets promotionnels.  Le petit kiosque en fait en avait que 2 exemplaires et il a même affirmé qu’il était allé les chercher à Moscou.  Fanatique comme je suis, il m’en fallait une mais au fond pitchounette va la porter plus que moi.  Elle va faire sensation à l’école.

Nous sommes allés également dans l’immense centre d’achat de Métrograd (boutiques souterraines), il y a de tout dont des jouets pour le garçon que nous allons rencontrer lundi; nous ne pouvons arriver les mains vides.  Quand par hasard nous avons entendu 2 couples qui parlaient Québécois!!!! Wow, les deux couples sont des touristes et ne se connaissaient pas.  Nous ne pouvions pas passer à côté, nous nous sommes infiltrés dans la conversation.  C’est bon pour notre morale et enfin nous avons des oreilles attentives à qui nous pouvons raconter nos péripéties.  Les sujets de conversation entre nous trois deviennent vite limités car nous vivons les mêmes épreuves en même temps depuis 7 semaines.

Nous repartons du centre d’achat avec un couple car l’autre doit aller à l’Opéra.  Nous les introduisons au magasin Roshen (maître chocolatier de l’Ukraine) et à une librairie.  Il doivent repartir demain pour finir leur vacances en France.

Malgré la pluie, nous avons eu nos rayons de soleil!

Réception de notre droit de visite

Encore un petit dîner chez Celentano (la chaîne de restauration rapide) en face du département d’adoption où nous avons rendez-vous à 15:00 pour aller chercher notre droit de visite.

La table à côté est constituée de 2 couples d’Américain.  Nous ne pouvons faire autrement que de leur parler surtout après avoir côtoyé la langue de Pouchkine pendant 7 semaines, la langue de Shakespeare est quand même plus familière à notre ouïe.  Ils sont là pour venir chercher leur droit de visite également.  Chacun des couples viennent adopter un enfant de 1 an qui souffre du syndrome de Down.  Dire que notre entourage nous trouvait courageux et charitable.  Chapeau à ses deux couples et à cet esprit de vrai sacrifice.

Il ne faut oublier que nous avons également fait connaissance d’un autre couple d’Américain qui viennent adopter 2 enfants à besoins spéciaux, ils ont laissés leurs 4 autres enfants à besoins spéciaux aux États-Unis. Wow.

Nous avons eu notre droit de visite en seulement 45 minutes d’attente, je crois que c’est un record.  À notre sortie, il pleut pour faire changement.  R. et Ksneyia vont acheter les billets pour le train (l’express de dimanche après-midi, merci à l’Euro 2012) et pendant ce temps, pitchounette et moi rentrons à l’appartement car nous n’avions pas apporté nos manteaux (seulement nos parapluies).

Ksneyia nous donna d’autres brides d’informations sur le petit garçon; ça se clarifie en notre faveur.  Nous avons bien hâte.  On se croise quand même les doigts. 

Tourbillon d’émotions

Le gros événement de la journée est notre rendez-vous de 14:00 au département de l’adoption.  Naturellement, nous nous sommes rendus à l’avance et le rendez-vous a commencé en retard.  Dans le bureau de Maria et avec un peu de fébrilité, nous avons été mis au courant qu’un seul dossier était disponible; soit une petite fille souffrant d’alcoolisme foetal. Nous avons donc scruté à nouveau les fameux cartables rouges (filles) et les bleus (garçons). Nous allions demandé une visite pour un dossier que nous avions vu lors de notre deuxième rencontre (un garçon de 7 ans avec des problèmes de santé) quand dans un cartable, nous avons remarqué un dossier d’un petit garçon en santé mais qui a un certain litige judiciaire.

Nous avons donc choisi d’utiliser notre dernier droit de visite pour se rendre dans la région de Kharkiv (ou Kharkov en russe) et constater à la mairie ce dernier dossier et la problématique car Maria a tenté à multiples reprises d’en savoir plus et ce sans succès.  Sans oublier que nous avons presque pris 2 heures de son temps quand nous sommes alloués qu’une seule heure.  Ce n’est pas un choix facile, c’est un tourbillon d’émotions indescriptible.

Demain, nous allons donc de nouveau au département (15:00) et aller chercher notre permission de droit de visite et dimanche nous prenons le train express pour Kharkiv.

Quartier de Podil

Aujourd’hui petite expédition dans le quartier de Podil, afin de rejoindre la galerie contemporaine de Tsekh.  Tripadvisor indique que ça vaut le détour et que la porte d’entrée est dans un endroit pas évident à trouver.  Effectivement vrai!  Ce qui est plus désolent est le fait qu’à notre arrivée nous nous sommes butés à une porte cadenassée.  Soit les que les employés étaient à leur heure de dîner ou bien que la galerie a fermé ses portes.  Dommage, on reprend le tramway pour une direction plus achalandée, la place Kontraktova.

Nous sommes également voir la petite église Mykoly Prytyska, qui date de 1631 et qui a survécu à l’incendie de 1811 qui anéanti tout le quartier.  J’en profite pour faire allumer 3 cierges dans l’espoir d’exaucer mes désirs.  Cette église est magnifique et ce qui dommage et naturel par respect, nous ne pouvons prendre de photos de l’intérieur.  Mais c’est des dorures partout accompagnées de fresque et d’icônes.  Quel beau joyau.  Je joins également des photos en prime du quartier.

Nous revenons à l’appartement se reposer car il fait 23C, nous avions chaud et avions perdu l’habitude de cette chaleur avant de partir faire une petite séance de magasinage avec pitchounette.  C’est toujours bon pour le morale.

Petite promenade

Aujourd’hui on se divertit encore un peu.  C’est nuageux, humide et confortable.  Nous décidons d’aller voir la forteresse de Kiev.  Considérant le nouvel  emplacement de notre appartement, nous décidons d’y aller à pied.  Nous trouvons une belle découverte en chemin.

Le prix d’entrée de la forteresse est de 14 uah (un peu moins de 2$ et ça inclut l’entrée aux deux musées) mais nous remarquons par la suite que plusieurs personnes peuvent y pénétrer sans payer mais il faut oublier les musées à ce moment.  L’interdiction de prendre des photos nous empêche de vous dévoiler les objets des premières civilisations de Tripollia, les cellules des prisonniers, des objets de guerres et des photos ou représentation de toutes les époques de la ville.  Les préposés sont vraiment gentilles et attentionnées à pitchounette.

Nous avons découvert la plus belle station de Métro (Zoloti Vorota).

Après s’être reposé au ‘’Burger Chicken’’, nous laissons R. retourner à l’appartement tandis que pitchounette et moi allons faire un tour chez Desigual (à mon grand bonheur) et chez Claire’s (à son grand bonheur).

J’avais lu dans le Lonely Planet sur la courtoisie des Ukrainiens dans les autobus/wagon de métro à céder leur place lorsqu’un parent est accompagné de son enfant, ce n’est pas une légende urbaine, c’est vrai!

Quelques rudiments en Ukrainien/Russe aide a se débrouiller à Kiev mais l’anglais est assez courant.  Connaître les correspondances de l’alphabet cyrillique et pointer du doigt c’est les deux meilleurs outils.

Impossible de passer la case ''GO''

Quoi de neuf.  On est toujours à Kiev.  Nous avons changé d’appartement où nous avons une superbe vue sur la rue Kreshchatyk.  C’est meilleur pour le morale surtout après 6 semaines d’être ici.~

Aujourd’hui, nous nous sommes déplacés au SDA pour aller signer notre date de notre dernière chance.  C’est jeudi le 12 septembre à 14 :00.

Tuques et mitaines bientôt

Pas de chance, le département n’a pas encore traité notre demande pour notre dernier rendez-vous.  Nous devrions le savoir demain.

On est allé manger chez Krym, pas très cher et assez réussi. On aurait dû seulement prendre une soupe et une salade (on conseille la salade tatar), nous avons quand mangé le Shaslik au poulet sur assiette de bois par gourmandise car c'était délicieux.  Pour souper, un thé et un biscuit ont suffit.

En attendant, nous retraçons nos lieux favoris.  Pendant que pitchounette fait un tour de voiture à pédales et de manège gonflable avec son père.  Je fais une visite spirituelle dans le monastère Saint-Michel-au-dôme-d'Or.
Dans le parc, nous croisons un couple Suisse qui sont en Ukraine avec leurs trois enfants pour un mandat de 4 ans.

Au moins il ne pleut pas aujourd'hui, mais c'est très frais.  Nous voyons même quelques enfants avec des tuques.  OH ! non encore du magasinage…

Pluie Pluie Pluie

13C dehors et encore des passages orageux.  Nous devons vraiment dire adieu à nos bermudas et t-shirt.  Nos parapluies sont devenus nos meilleurs amis.  Un peu de magasinage car nous n’avions pas prévu que le mois de septembre soit aussi frais.  Nous pensions que c’était comme au Québec et qu’il y aurait eu des transitions entre les 35C et les 13C.  Nous avons même aperçu une jeune fille avec un col roulé.

Demain nous devrions savoir la date/heure de notre dernier rendez-vous.  On espère que c’est une heure convenable afin d’avoir de bonnes propositions.

Pour les curieux de statistiques, notre blogue est lu par des Canadiens, Ukrainiens, Américains, Français, Allemands, Russes, Suédois, Serbes, Hollandais et Libanais.
MERCI de nous suivre, en espérant que le tout soit informatif.

Pour faire des jaloux

Nous sommes allés au musée de l’institut de Polytechnique.  Nous ne pouvions pas prendre de photos à l’exception du Vodstok, capsule de retour sur terre depuis la station MIR.  Nous avons un peu attendu car une délégation Chinoise le monopolisait.  Finalement R. et pichounette ont pu embarqués cette pièce historique.  Le musée contenait également une sélection d’ordinateur (MIR-1 et MIR-3), de dactylos (ce que pitchounette a vraiment apprécié) et de télégraphes (ancêtre des textos).

Journée pluvieuse, nous sommes restés tranquille le restant de la soirée.

Une bouffée d'air frais

Avec les nouvelles stations de métro, les sites plus éloignés deviennent accessibles facilement.  Nous avons donc choisi d’aller au parc Feofaniya.  C’est magnifiquement aménagé et en plus au sommet d’une des montagnes, il y a un couvent qui sort de l’ordinaire de par sa couleur et ses dépendances.

 

 

Nous avons pu également pu se délecter à un kiosque qui vendait des viandes et légumes rôtis sur braises de bois.  L’automne s’installe et nous ne sommes pas encore habitué à tout ceci.

Polytechnique et shopping

En début d’après-midi, nous nous sommes rendus à l’école Polytechnique pour aller visiter le petit musée où plusieurs objets d’ingénierie se trouvent.  Malheureusement, nous allons devoir revenir car il n’est ouvert que sur semaine. Il y a quelques statues à l’extérieur de grands scientifiques, dont Sokorsky.  Nous avons le temps, nous allons revenir.

L’achat d’un manteau de pluie est plus que justifié, ils annoncent de la pluie les prochains jours.  Nous avons donc trouvé un gros centre d’achat ‘’Le bolchévik’’ qui a même une patinoire intérieure et une arcade diversifiée pour amuser les jeunes.  Nous avons donc retrouvé l’autre couple de Québécois pour discuter de nos expériences et pour nous remonter le morale.  Nous avons trouvé le manteau de pluie, un peu trop cher à mon goût, il sera adéquat pour au moins plus d’une saison et nous n’avons plus le choix.  Il y a plusieurs boutiques griffées et inabordables.  C’est quand même intéressant de regarder ce que les gens riches et célèbres peuvent se procurer.  Même les cafés sont le double du prix.  On revient sous la pluie!

J’avais oublié d’écrire un petit conseil pour ceux qui visiterons ‘’Laures les catacombes’’, Rodina Mat ainsi que le musée de la grande guerre patriotique, si vous vous rendez en autobus no38, n’oubliez pas de composter vos billets car il y a souvent des contrôles et l’amende doit être payée sur le champs.