lundi 16 septembre 2013

Première rencontre


Enfin, notre première visite.  Nous nous sommes rendus à la mairie de la ville qui regroupe divers services, tels que les centres de jeunesse et services sociaux.  Nous avons l’autorisation locale de se présenter à l’orphelinat mais seulement à 13:00 car le petit garçon est à l’école.  Il doit être intelligent car il fréquente l’école de quartier au lieu de l’école de l’orphelinat.

En attendant, nous allons au Gorkyi park, qui est absolument génial et contient des manèges avec des décors dignes de films et sans oublier un aménagement paysager impeccable contenant de jolies statues enfantines.  Pitchounette est aux anges, et elle libère un peu d’énergie.




Nous allons à la mairie chercher la travailleuse sociale et nous allons en direction de l’orphelinat qui ressemble au modèle que je retrouve sur les blogues des autres adoptants.  Nous avons un portrait de son histoire de famille et un bilan de santé.  Il arrive enfin dans le cabinet de la directrice.  Pauvre petit, ça doit être un peu intimidant avec 8 adultes et une pitchounette qui le regardent.  Il répond avec aise, il semble intelligent et n’accuse pas trop de retard (couleur, chiffre).  Il est vraiment mignon avec son uniforme scolaire, je craque déjà pour lui.

La seule problématique qui demeure maintenant vient du fait que la mère a fait une demande pour effectuer un droit de visite (2 fois par semaine) et nous arrivons à temps car le juge doit donner sa décision ce mercredi (18 septembre).  Voilà 3 ans, la mère s’est vue déchoir de ses droits parentaux car elle est alcoolique et amorale (terme employé par la traductrice).  Nous lui donnons un petit cadeau :  un petit jeu de toupie Ninja Lego.  Il ne veut pas ouvrir la boîte.  Il la tient fort dans ses mains et n'a de yeux que pour ce cadeau. Cette visite auprès de l’enfant dura un peu plus de ½ heure.  Il doit dîner, se changer et nous devons revenir à 16:00 jusqu’à 18:00.

De retour à l’orphelinat en fin d’après-midi, on joue au petit jeu de toupie Lego.  Même si on ne parle pas la même langue, on se débrouille.  Il pense même que nous parlons Anglais.  En général, les orphelinats ne parlent pas trop de sujet comme d'adoption ou de foyer d’accueil mais on voit déjà chez lui que ça le chicotte.  On s’amuse à faire une compétition d’avion en papier, qui se transforme en bataille de boulettes de papier.  Nous avons apporté un ballon de foot (de l’Euro 2012) et on n’a rien cassé car nous sommes à l’intérieur et nous n’avons pas l’autorisation de sortir dans la cour avec lui (même si on demeure dans l’enceinte de l’orphelinat). 

Le contact est établi, il ne reste qu’à le solidifier.

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